Sein – Cancer du sein

Le cancer du sein est une maladie dans laquelle les cellules mammaires se multiplient de manière incontrôlée. Il existe différents types de cancer du sein. Le type de cancer du sein dépend des cellules du sein qui deviennent cancéreuses.

Chez les femmes, le cancer du sein est le deuxième type de cancer le plus fréquent, suivi du cancer de la peau. Les mammographies permettent de détecter le cancer du sein à un stade précoce, peut-être avant qu’il ne se propage.

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Association Chimiothérapie et Oncothermie

Des doses plus faibles et moins toxiques de chimiothérapie en association avec l’Oncothermie et des traitements complémentaires.

 

Le professeur Dr. med. Alexander Herzog, médecin en chef de la Fachklinik Dr. Herzog, en Allemagne, a publié une étude clinique récente dans la revue Oncothermia Journal. Il l’a également présenté lors de la 35e édition de l’ICHS, à Guangzhou, en Chine, en 2017. L’étude explique les résultats de l’utilisation de doses de chimiothérapie plus faibles et moins toxiques lorsqu’elles sont associées à l’oncothermie et à des traitements complémentaires.

L’électro-hyperthermie (oncothermie) est un outil important pour améliorer l’efficacité de la chimiothérapie et de la radiothérapie dans le cancer.

De nombreuses études ont été publiées sur le traitement par oncothermie dans des cultures cellulaires, dans des expériences sur des animaux, mais aussi chez des patients. En outre, ces études comprennent des études randomisées, des études de phase 2, mais aussi de nombreux rapports de cas réussis qui apportent la preuve des avantages de l’oncothermie.

Méthodologie:

L’oncothermie consiste à chauffer le tissu cancéreux jusqu’à 42°C (107,6°F). Plusieurs expériences ont montré que la chimiothérapie est plus efficace si la température du tissu cancéreux est augmentée. Il peut y avoir une augmentation linéaire ou même exponentielle de l’activité des médicaments cytostatiques.

L’appareil Oncotherm avec 13,56 MHz et des énergies allant jusqu’à 150 watts a été utilisé. Le traitement local dure 1 heure par séance. En outre, ce traitement peut être répété fréquemment (l’intervalle entre 2 traitements doit être d’au moins 48 heures pour éviter la tolérance thermique).

La chimiothérapie est administrée simultanément à une séance d’oncothermie locale.

Résultats pour une sélection de différents types de cancers:

Cancers ORL:

La chimiothérapie standard dans ces cas serait un programme plutôt toxique de 5 jours de cisplatine associé à du 5-FU en perfusion continue. Associé à l’oncothermie, un programme de 4 jours serait suffisant.

♦ Cancer du poumon nom à petites cellules: 

Le schéma posologique suivrait la chimiothérapie à base de platine, mais les doses de carboplatine et de gemcitabine ou de vinorelbine pourraient être réduites d’environ 20 %, si elles étaient appliquées conjointement avec l’oncothermie.

♦ Cancer colorectal:

Les protocoles de chimiothérapie dans le cancer colorectal sont principalement le protocole FOLFOX et le protocole Folfiri, qui peuvent être associés aux anticorps Bevacizumab ou Cetuximab. Avec l’oncothermie, la dose d’oxaliplatine sera maintenue au niveau standard. L’irinotécan pourrait être réduit. Le 5-FU administré en traitement chronomodulé la nuit avec 50 % de la dose entre 2 heures et 6 heures du matin pourrait également être réduit de manière significative. En outre, la capécitabine peut être utilisée conjointement avec l’oncothermie à une dose réduite.

♦ Cancers de l’ovaire et du col utérin:

Dans le cas du cancer des ovaires et du col de l’utérus, la chimiothérapie standard est le carboplatine et le médicament neurotoxique Paclitaxel. Avec l’oncothermie, le carboplatine pourrait être associé à une dose moins toxique de cyclophosphamide, un médicament dont l’activité est potentialisée dans des conditions hyperthermiques.

♦ Cancer du sein:

Une étude a montré que 70 à 80 % des patientes atteintes d’un cancer du sein répondent à un programme de traitement par oncothermie locale associé à des doses modérées de chimiothérapie.

Réduit la toxicité

En association avec l’oncothermie, il est possible d’utiliser la chimiothérapie à des doses plus modérées. Cela réduit la toxicité. Surtout, elle aide les patients, notamment en situation palliative, à préserver leur qualité de vie. Elle permet également des traitements plus réguliers et sur une plus longue période, ce qui est peut-être très important pour améliorer les chances de survie.


Source:

Herzog A. (2018): Lower and less toxic doses of chemotherapy by combining it with hyperthermia and complementary treatments; Oncothermia Journal 22:46-56

Cancer du sein traité par chimiothérapie et oncothermie

Voici le cas clinique d’une patiente de 51 ans. Le diagnostic est un carcinome canalaire infiltrant du sein gauche. Elle a été traitée par chimiothérapie, associée à une oncothermie.

Diagnostic

Elle a présenté en mai 2016 un cancer du sein, un carcinome canalaire infiltrant du sein gauche. Par conséquent, l’IRM montre des foyers confluents irréguliers multiples et étendus. En outre, le cancer forme une masse de 79 mm x 52 mm x 58 mm s’étendant au complexe mamelon-aréole avec une infiltration du derme.

Traitement

En juin 2016, elle a commencé une chimiothérapie avec du Paclitaxel et du Trastuzumab. Par la suite, en août 2016, le traitement par oncothermie a été commencé, avec des séances de 60 minutes.

Résultat

En octobre 2016, une IRM mammaire est réalisée pour contrôle, après l’administration de 9 séances de chimiothérapie et 6 séances d’oncothermie de 60 minutes.

Le résultat de l’IRM montre la disparition de la masse tumorale, ce qui indique une réponse complète au traitement.

Par conséquent, le patient refuse le traitement chirurgical car il n’y a pas de masse tumorale et poursuit les contrôles radiologiques. En octobre 2018, le patient n’a montré aucun signe de récidive.


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